samedi 11 août 2018

LA TRILOGIE POUR BIEN VIEILLIR 


MANGER - BOUGER - CRÈER

Un projet, positif, motivant, important pour vous et pour votre entourage.


Cigares, sucre et rhum sont les poumons de Cuba. La fumée, le sucre et l'alcool
pour faire des conserves il y a rien de mieux. La preuve est là !!!!

Graver dans votre mémoire ces trois mots magiques.
  1. Manger  =  C’est toujours faire sa propre cuisine.
  2. Bouger  =  C’est l’aptitude à se déplacer et à se mouvoir.
  3. Créer    =  C’est penser – choisir et décider pour soi.

BIEN VIEILLIR C’EST DONC… RESTER LIBRE 
A..B..S..O..L..U..M..E..N..T. 


  • Pour manger correctement et faire sa propre cuisine
  • Pour bouger et se déplacer sans l’aide de personne
  • Pour penser, créer et décider pour soi.

Lorsque vous devenez dépendant vous perdez ces trois libertés, et vous êtes fini. N’attendez pas cette échéance, préparez-vous avant qu’il ne soit trop tard,


À eux trois ils représentent la raison d’être de ce choix de vie. La liberté commence avant tout par sa propre liberté décisionnelle. Aucun des trois n’est prioritaire, ils sont interdépendants, si un seul fait défaut, nous perdons cette liberté parce que nous perdons la faculté d’autodétermination.
Marcher, manger, penser par personne interposée. Finir sa vie en fauteuil roulant dans un E.M.S. (Établissement médical-social, ou mouroir pour vieux) à la merci d’aides-soignantes pressées, ce n’est pas la bonne voie, ce n’est pas notre choix et ce n’est pas une fatalité.
Vous comprenez pourquoi j’ai appris l’informatique à 65 ans, que j’écris chaque jour depuis cette époque et que vous avez le privilège de lire mes mémoires ici sur ce blog ou chez vous confortablement installé sur votre canapé avec une tablette de lecture sur les genoux et un coussin derrière la nuque.





Allez je vous laisse lire la suite, vous n’allez pas vous endormir, je vous le garantis.






POINT N°1 - MANGER.

Mais quoi ? et Comment ?
C’est le domaine le plus familier et pourtant le plus ignoré. Bien que la cuisine ne devrait plus avoir de secret pour nous, l’entrée dans cette 3ème phase nécessite une réadaptation fondamentale dans la manière de se nourrir. L’âge et la rupture avec les activités professionnelles passées, entraînent obligatoirement de profonds changements dans notre mode de vie habituel, changements qui vont se répercuter petit à petit sur notre métabolisme. Les besoins nutritionnels doivent être adaptés à ces nouvelles conditions et dorénavant c’est une alimentation d’entretien plutôt qu’énergétique qui est prioritaire.
Mais avant tout, l’élément vital indispensable, c’est de toujours préparer soi-même ses repas, quoi qu’il arrive, ne laissez jamais une personne préparer vos repas, il n’y a que vous à connaître vos besoins, les erreurs à ce niveau peuvent être fatales. Dans un couple, il est conseillé de préparer à tour de rôle les repas, l’harmonie n’en sera que meilleure.

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Programme d’une journée type :
  • 6 h.    : Réveil – Do-in - Yoga et méditation.
  • 7 h.    : Toilette : Auto-diagnostic visuelle–douche–contrôle du poids.
  • Petit-déjeuner : soupe Miso – galettes de riz ou porridge, muesli.
  • Ménage, vaisselle, soins aux plantes vertes
  • Marche dans la nature (1h) ou jardinage.
  • Activité créatrice. Travail de bureau–correspondance-écriture, etc.
  • Préparation du repas.
  • 12h. Repas de midi.
  • Lecture – musique ou sieste  ( 1 h.)
  • Marche–promenade–sport ( 2h.)
  • Activité  cérébrale créatrice.
  • 18 h. Repas.
  • Loisir : Musique–TV–discussion–méditation
  • 22 h. – Coucher.

Lever à six , dîner à dix. Souper à six, coucher à  dix , font vivre dix  fois dix.

“ Victor Hugo “ . Ici, le talent de l’écrivain rejoint la sagesse populaire dans une convergence parfaite avec les biorythmes énergétiques naturels.
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Ce sont ici des généralités, car il y a différentes formes de vieillesse et de "vieillards". Il y a ceux qui se laissent vieillir et il y a ceux qui restent actifs et dynamiques. Ces derniers pourront se permettre un peu plus d’écarts, car ils "consomment" plus. Mais on trouve chez tous une constante, le temps qui passe marque son empreinte dont voici les principales caractéristiques :
Il y a chez la plupart une diminution du poids, les vieux deviennent secs et ceux, plus rares, qui restent gros, ont choisi leur façon de disparaître. Ils auront des troubles du métabolisme et comme la circulation et l’ensemble des vaisseaux ne sont plus au top, ce sera très certainement une des raisons de leur disparition.
Le renouvellement des cellules se ralentit et ce sont tous les tissus qui en souffrent. Les organes comme les vaisseaux perdent leur souplesse et les gros vaisseaux, comme l’aorte par exemple, perdent peu à peu leur élasticité et se chargent de sels calcaires et de cholestérol. On peut dire que l’état de vieillesse correspond à l’état de ces vaisseaux.  Plus la circulation se ralentit, plus elle est difficile, et plus la personne est "vieille". Et on peut presque dire que l’hypertension est un remède contre le vieillissement en maintenant un débit sanguin important et rapide. Mais je vous rassure tout de suite, c’est quand même une maladie que je ne conseille à personne, mais qu’hélas, on retrouve chez beaucoup de personnes âgées.
Sur les glandes endocrines, il y a également un vieillissement, les sécrétions sont moins abondantes, mais pas inexistantes. Thyroïde, hypophyse, testicules, ovaires, surrénales, ont commencé à régresser autour de la cinquantaine. Mais là aussi on trouve de grandes différences, car la sexualité par exemple disparait très tôt chez certains, alors que chez d’autres, et la plupart je pense, la sexualité peut s’exercer jusqu’à un âge avancé.
Les ganglions, la rate et la moelle épinière diminuent leur activité et fabriquent de moins en moins de globules blancs.
On trouve aussi dans le squelette une diminution de la réserve calcaire et donc les os deviennent plus fragiles naturellement. Ceci explique la fréquence des fractures du col du fémur ainsi que les affaissements de la colonne vertébrale. Il faudra donc veiller à un apport calcique assimilable pour remédier à ce constat inéluctable.
Le tube digestif, lui aussi, ralentit son activité et toutes les sécrétions diminuent, il y a donc un pouvoir digestif diminué.
Et puis les signes visibles, de la peau qui devient sèche et rugueuse, des cheveux qui tombent et blanchissent. Ils sont la résultante de la mauvaise circulation et du ralentissement du fonctionnement des glandes endocrines.
Tout ceci entraîne des réactions de l’organisme ralenties également. Par exemple nous ne verrons plus de grosses réactions d’éliminations comme chez les jeunes avec fièvre à 40 °. Ici ce sont plutôt des maladies chroniques, longues et difficiles à guérir et toutes sortes de petits troubles dus au ralentissement du métabolisme et de la circulation.




Les besoins spécifiques des seniors

Les seniors ont des besoins nutritionnels spécifiques. Ils doivent être vigilants afin d’éviter les carences. Quels sont les aliments privilégiés et les risques propres à l’âge ? Le régime alimentaire des seniors doit à la fois être varié et adapté. 
Des risques spécifiques 
Les seniors doivent être particulièrement vigilants à propos de différents problèmes liés à l’alimentation. Ainsi ils doivent faire attention :
  • Au risque de déshydratation ;
  • Aux problèmes de constipation ;
  • Au surpoids, car ils peuvent être source de problème cardio-vasculaire.
  • À l’apparition de diabète non insulino-dependant et d’hypertension.
  • Ou au contraire à une anorexie progressive par manque d’appétit et difficulté de cuisiner qui peut engendre de l’hypotension et l’hémogliase (sang trop épais)
  • L’acidose, souvent totalement ignorée, est la cause de la plupart des douleurs articulaires, rhumatisme, arthrite, arthrose, polyarthrite, etc.
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L’ALIMENTATION :
Il faudra la régler en fonction de l’état physiologique de l’individu. On ne mangera pas à 60 ans comme à 90. En règle générale il faudra rechercher les aliments qui accélèrent la circulation sanguine, qui ne génèrent pas trop de déchets dans les vaisseaux, (graisses animales riches en cholestérol, graisses cuites) et éviter ceux qui nécessitent une grosse fatigue digestive.
Le vieillard devra fuir la suralimentation. On peut dire aussi que tout le monde devrait la fuir, mais le vieillard, lui, ne peut plus assumer l’assimilation ni l’élimination et elle devient donc pour lui encore plus néfaste. De même que les changements brusques d’alimentation. Son organisme ne peut plus s’adapter aussi rapidement et s’il doit y avoir des changements impérieux, ils devront se faire lentement pour que son organisme ait le temps de s’adapter.
Si un vieillard veut se nettoyer, il devra privilégier plutôt les monodiètes que le jeûne, car les carences chez lui sont devenues insupportables. Et une monodiète sera plus douce, car tout doit se faire en douceur.
Nous avons vu par ailleurs que les farineux avaient tendance à favoriser l’hémogliase, c’est-à-dire à épaissir le sang, donc à diminuer la rapidité de la circulation sanguine. Exactement ce qu’il ne faut pas chez la personne âgée qui en souffre déjà. Donc en conclusion, et surtout chez le sédentaire, réduire au maximum la consommation de tous les farineux, les sucres, les légumineuses et les graisses animales. Se méfier de la viande et des oeufs (riches en cholestérol). Adaptation difficile à tous les excitants (alcool, café, etc.). Augmenter au contraire la ration de crudités. Manger le moins possible, mais de tout.
En dehors de l’alimentation, il est absolument indispensable de continuer une activité physique le plus longtemps possible (sport, jardinage, randonnée, promenade, etc.). De même qu’il est impératif de conserver une activité cérébrale. Et une activité tout court car on peut être utile à tout âge, créer et cultiver l’optimisme.

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LES ALIMENTS :
Conseillés : Pommes de terre, les farines blutées à 75 %, toutes les céréales, châtaignes, mais nous avons vu qu’il n’en faut pas trop.
Les viandes plutôt blanches, grillées, et pas au repas du soir. Des oeufs, mais pas trop. Un peu de légumineuses, pois, lentilles, 
Un peu de beurre cru, huile d’olive, d’arachide, de colza, de noix, de maïs, de pépins de courge, de germe de blé. Quelques olives, noisettes, noix, amandes.
Pratiquement tous les légumes. À privilégier, carottes, artichauts, épinards, haricots verts,  salades vertes, persil, ail et oignon, tomates. Manger des fruits. Prendre des fruits de saison et très mûrs. Privilégier les fruits non acides.
Comme boisson l’eau est la meilleure des boissons. On peut utiliser aussi les jus de fruits. Il ne faut pas se priver non plus d’un peu de boissons fermentées comme la bière, le vin le cidre, toujours en très petite quantité.
Déconseillés : Les farines complètes sont à proscrire,  car le pouvoir digestif est diminué et l’intestin en souffrirait. Les flocons d’avoine sont trop échauffants. éliminer le sucre blanc.
Excès d’oeufs. Éliminer la viande de porc au maximum (trop grasse), le lard, les foie, cervelle, ris de veau, gibiers, langouste, caviar. Toutes les graisses cuites, animales et autres, et les bouillons gras en général.
Ne consommer que rarement haricots secs, pois secs, pois chiche. A consommer régulièrement, les lentilles verte du Puy, les brunes, les régionales.
Éviter de consommer l’oseille et la rhubarbe qui sont acides et décalcifiantes.
Il faut savoir que les légumes blancs sont pauvres en principes minéralisant et donc ne pas en consommer beaucoup. Par exemple les raves, navets, betteraves, salsifis, céleri rave, etc.
Ne pas exagérer sur les fruits acides, surtout ceux qui ne sont pas bien mûrs, comme le citron, orange, groseilles, prune, tomate.
Comme boisson à proscrire, le café, les boissons dites toniques comme le coca-cola, tous les alcools distillés.
Privilégier le Yannoh ou café Ohsawa à base  de céréales,  d’Azuki et de chicorée.
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Recommandations pour vivre bien jusqu’à un âge avancé.

  1. Faire sa propre cuisine. Si vous êtes en couple, alterner de temps en temps.
  2. Cuisiner sur une flamme vive. (Gaz, bois, charbon.)
  3. Utiliser l’eau d’une source potable pour la cuisine et les boissons.
  4. Faire trois petits repas plutôt que deux grands. (manger moins)
  5. Préparer une cuisine simple végétarienne, variée et légère.
  6. Cuisiner avec plus d’eau, plus (+) d’huile, plus de légumes feuilles et de fruits.
  7. Pas de cuisson au four ni de grillade sur un barbecue.
  8. Éviter à tout prix les extrêmes énergétiques (sel–sucre–alcool–viande) et les gros excès.
  9. Chaque semaine, supprimer les solides pendant une journée.(bouillon de légumes salé)
  10. Consommer 80 à 100 gr. de protides variées chaque jour, 6 jours sur 7. Poisson, viande, œuf, tofu, seitan, fromage de chèvre, protéines de soja.
  11. Soyez à l’écoute de votre corps. Réagissez immédiatement en cas de problème, ne laissez pas s’installer la maladie.
  12. Si possible avec une méthode naturelle. (homéopathie, argile, bains dérivatifs, macrobiotique, jeûne, etc.)

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Vieux gros et radin

Bien sûr c’est de la provocation, mais c’est aussi un constat que je fais chaque jour en faisant mes courses au supermarché de mon quartier.
Je ne me moque pas, bien au contraire, c’est plutôt la compassion pour mes semblables qui m’anime, car l’association de ces trois comportements que je définirais d’une manière moins caricaturale par :
"Retraité du 3ème âge économe et corpulent"
Comme ça c’est mieux, c’est plus consensuel !
Eh bien… l’association de ces trois états aboutit obligatoirement à des problèmes de santé, à la maladie et finalement à la mort.
Je m’explique ; une personne de plus de 65 ans qui a derrière elle une longue carrière de dur travail est forcément fragilisée et tout le monde sait que tout surpoids pondéral multiplie les risques de maladie. Ce n’est ni les médecins ni les assurances qui me contrediront sur ce point .
Mais que vient faire l’économe, le radin, le rapiat, que dis-je… l’avare, dans ce cas de figure. 


Si vous allez comme moi faire vos courses le matin avant 10 heures comme de nombreux retraités… oui, parce qu’il y a moins de monde… plus de place pour se garer, et… ! les meilleures actions sur la marchandise.
Là… t’as vu… 25 % — 50 % annoncée par de grosses étiquettes rouges fluo, faudrait être miro pour ne pas les voir.
Arrivé à la caisse, vous remarquerez, discrètement, que les caddies de ces gens-là… ! débordent de merde… oui, oui… de merde étiquetée en rouge.
Arrivé au parking, vous remarquerez, non moins discrètement, restons poli que ces gens-là… enfournent leurs merdes alimentaires à bas prix, dans un vaste coffre de Mercèdès ou de BMW quand ce n’est pas un 4 X 4 de 2 tonnes. (Bon d’accord c’est en Suisse)
Si vous ne me croyez pas, allez y voir par vous même.
Produits à prix cassés, produits en fin de vie, flétris, obsolètes, à liquider au plus vite, avant de perdre dessus. Tous comme nous les vieux, je me trompe, demandez aux assureurs.
Alors ne vous plaigniez pas si nous sommes dans le collimateur des actifs, et des jeunes qui payent des primes d’assurance scandaleusement élevée pour nous permettre de vivre encore quelques années de plus.
Car de la tête aux pieds, l’homme est constitué tout simplement par ce qu’il mange...
Mais ça tout le monde préfère l’ignorer.

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Allons faire les courses au Super Marché XYZ.
Pour vous aider, voici quelques conseils simples, qui permettent d’entreprendre à n’importe quel âge, en toute circonstance et sans connaissance spéciale préalable : une régénération physiologique, mentale et spirituelle.
J’achète aux Super-Marchés "Sorgrim, Pooc ou Ruoferrac (en verlan)" – 
Soyez sourds et aveugles aux sirènes publicitaires.
N’achetez plus de produits alimentaires en action.
Ne croyez rien, n’écoutez pas les annonces des haut-parleurs du beau parleur qui veut liquider ses surplus.
Pas de light à l’aspartame ou autre édulcorant chimique. Pas de Weight Watcher avec surcoût pour attrape gogo.
Ne vous fier qu’à votre propre jugement.
Changez radicalement vos habitudes d’achat. Achetez que du 1er choix et si possible bio — vérifier les dates de péremption — contrôler les additifs. C’est plus cher, d’accord 10 à 20 %, et alors… ! non d’une pipe — quel est le prix de votre vie ?
Pour compenser, si vous n’avez pas les moyens : vous arrêtez l’alcool, le café et les cigarettes, ça c’est cher — vous diminuez les produits laitiers — plus de sucre — plus de beurre — moins de viande – pas de repas tout préparé, pas de micro-ondes, vous avez le temps de cuisiner, puisque vous êtes à la retraite.
Les meilleurs produits pour un couple, c’est possible avec un budget de 800 fr. suisse ou environ 500 €. Je peux le prouver, j’ai les tickets.
Le caddy idéal du nouveau senior, sans oublier les sénioritas.
  • Vert — bio — naturel — régional — pas d’alimentation industrielle.
  • Que du 1er choix
  • Légumes bio frais — graines germées — fruits bio de saison et du pays .
  • Légumes bio préparés surgelés de temps en temps pour dépanner.
  • Eau de source en bonbonne de 8 lt. (si vous pouvez les porter)
  • Jus de pommes — Jus de carotte Biotta — thé vert — vin bio - bière bio.
  • Lait de riz en brique de 1lt. — margarine de coco – fromage de chèvre ou de brebis, lait de soja – yogourt de brebis ou de soja - tahin ou beurre de sésame.
  • Poisson 1 à 2 fois par semaine – viande 1 fois – tofu — tempeh.
  • Riz — quinoa – polenta — couscous – millet – sarrasin – pâtes.
  • Légumineuses – lentilles – haricots — borlotti – pois chiche — pois.
  • Huiles bio de première pression : tournesol — sésame – colza — olives.
  • Sel marin complet de Guérande — Fleur de sel - algues — vinaigre de cidre – sauce de soja.
  • Pains complets bio — châtaignes en pack sous vide.

Voilà, c’est simple, trop, puisque la majorité préfère une nourriture industrielle frelatée, qui remplit le porte-feuille de ces promoteurs et celui du corps médical qui devra réparer un jour les dégâts provoqués par une alimentation qui n’est pas adaptée à la santé humaine et au bien-être des individus.





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POINT N°2 – BOUGER.
La seconde liberté après celle de manger, c’est bien évidemment de se déplacer, seul et debout sur ses jambes si possible. Se mouvoir sans contrainte et sans douleur est un rare privilège dans nos sociétés modernes.
Surveiller son corps, être attentif aux petites douleurs qui apparaissent de temps en temps, corriger ou adapter éventuellement son alimentation en fonction d’un déséquilibre passager est un préalable essentiel que tout le monde devrait mettre en pratique constamment.




Pour vous aider dans cette démarche, vous devriez avoir, depuis longtemps, intégré certaines techniques corporelles complémentaires comme le Do-in, le Taï-Chi ou le Yoga. Pratiquer chaque jour ½ heure, un de ces exercices, complétés par une marche d’une à deux heures, maintiendra souplesse et vigueur corporelle jusqu’au grand repos.

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 Le meilleur moyen, si vous aimez les bêtes, c’est encore de prendre un chien, des balades régulières et par tous les temps vous fera le plus grand bien et Médor et votre coeur vous en seront reconnaissants.



Technique créative, méditation, cuisine adaptée et exercice énergétique ne s’apprennent pas en un jour, pour que ces activités soient bien intégrées dans vos occupations journalières, cela nécessite une démarche de longue haleine, plus vous vous y prendrez tôt meilleure sera l’efficacité.





POINT 3 – PENSER ET CRÉER 

«Tant que vous avez quelque chose à créer, 
vous ne mourrez pas »

Cependant pour tester la vitalité de vos capacités intellectuelles le plus efficacement possible le moment de la retraite arrivé, lancez-vous un ultime défi, sautez dans l’inconnu et faites quelque chose de totalement nouveau, en dehors de toute logique, avec passion, irrationnelle et fou. Apprendre une langue étrangère — étudier l’informatique ou l’astronomie — écrire un livre — faire de la peinture ou de la sculpture.


Mon parc informatique Apple en 2014.
L’informatique c’est facile, même notre petite chienne “Gipsy“ si est mise.



Les gens sont souvent assez réticents pour apprendre de nouvelles choses qui leur semblent compliquées ; il en va ainsi par exemple de l’informatique, matière qui a le pouvoir d’effrayer le plus grand nombre par sa prétendue complexité. Mais en fait il en est ainsi de tous les domaines d’étude dignes de ce nom, des mathématiques à l’apprentissage du chinois, de la biochimie à l’étude de la conscience métaphysique chez les présocratiques.
Conserver l’aptitude de penser, assortie d’une profonde capacité de réflexion, jusqu’au bout du chemin, semble en règle générale tenir du miracle ou de la chance, mais en réalité cela fait partie de la normalité.




Depuis l’enfance, éducation et instruction nous cantonnent dans le rôle statique d’étudiants ou d’apprentis, répétant avec application leurs leçons. L’imagination créatrice sortant des chemins battus est une forme de liberté fort peu appréciée dans notre société, à moins que cela ne soit à l’intérieur du cadre bien défini des conventions.
L’art de vivre où tout est adaptation permanente développe la créativité, encore faut-il vouloir se remettre en question à chaque instant et ne pas devenir dogmatique en établissant de nouvelles règles rigides. Tout le monde peut développer sa créativité dans les domaines artistiques ou littéraires classiques, mais rien n’est comparable à la créativité dialectique qui permet d’inventer la Vie en élevant son niveau de conscience.
Un domaine où nous pouvons exercer notre créativité, c’est l’adaptation des recettes traditionnelles de votre cuisine régionale riche et goûteuse, en recettes diététiques mieux adaptées à votre condition actuelle. Mais créer des poèmes, tenir son journal, écrire un livre ou un blog, sont également de merveilleux moyens de maintenir une activité cérébrale performante.


À un niveau plus élevé, étudier les phénomènes universels et les sciences humaines sans contrainte de rentabilité, juste pour le fun ; physiques, chimiques, biologiques, ou historiques, sont véritablement fascinants et permettent d’éclairer et parfois de comprendre les secrets de la nature et les mystères de l’univers.
La créativité c’est la vie en marche, ne laissons jamais passer un jour sans créer quelque chose de nouveau. Afin de préserver le flux continu de pensées créatives et pour favoriser l’émergence d’idées nouvelles, il est indispensable de pacifier régulièrement son esprit. Le meilleur moyen pour y parvenir est bien sûr la méditation. Une heure de méditation chaque jour, est un véritable bain de jouvence cérébral et spirituel, chacun choisira la forme de méditation et la position qui lui conviendra le mieux : transcendantale, visualisation passive ou active, zazen, assis, couché, en lotus ou demi-lotus ou dans une chaise longue — à condition de ne pas s’endormir… !
Les gens sont souvent assez réticents pour apprendre de nouvelles choses qui leur semblent compliquées ; il en va ainsi par exemple de l’informatique, matière qui a le pouvoir d’effrayer le plus grand nombre par sa prétendue complexité. Mais en fait il en est ainsi de tous les domaines d’étude dignes de ce nom, des mathématiques à l’apprentissage du chinois, de la biochimie à l’étude de la conscience métaphysique chez les présocratiques.
Ce qui effraie, c’est principalement l’ampleur de la tâche à accomplir ; cette vision provoque la plupart du temps découragement, on laisse alors tomber à cause d’un mélange de peur et de fainéantise. En fait l’intérêt de tout apprentissage devrait justement être proportionnel à l’ampleur de l’étude à accomplir ; la satisfaction résultante n’en est que plus grande, la réussite dans cette épreuve permettant d’en aborder une encore plus ardue et ainsi de suite. C’est la progression, l’évolution de la connaissance et de la conscience de l’individu vers quelque chose qui n’est bien sûr pas le bonheur terrestre tel qu’il se conçoit souvent grossièrement (argent, voiture, vacances…), quelque chose qui tient d’un accomplissement intellectuel. Une évolution qui malheureusement ne se généralise pas forcément dans la nature humaine, la plupart des individus ayant renoncé à apprendre dès la fin de leurs études, écœurés par des années d’apprentissage qu’ils n’ont pas su apprécier ; parfois même ils n’ont jamais réussi à apprendre, un manque de curiosité intellectuelle innée les ayant empêchés de pouvoir apprécier l’apprentissage d’une quelconque matière dès le plus jeune âge.

À l’âge adulte, la plupart des emplois sont bien entendu des entraves au développement de l’appétit d’apprentissage, le salarié groggy et hagard ne rentre le soir chez lui que pour s’effondrer sur son canapé et garder le plus possible son cerveau dans l’état d’hibernation intellectuelle dans lequel il a été toute la journée en regardant la télé ; de toute façon il ne saurait tenir tout effort intellectuel plus de quelques minutes.

Alors, apprendre surtout pour rester lucide, garder cette conscience en éveil, découvrir des horizons nouveaux qui sont autant de moyens de ne pas être englouti par le sable mouvant de la renonciation intellectuelle, garder une pensée saine et complète et parer toute maladie mentale de la vieillesse, tristes représentations de la déliquescence de la raison qui s’est oubliée sur le chemin des âges.
Comme nous pouvons le constater, les créatifs, les artistes, les inventifs… sont des personnages qui vivent jusqu’à un âge très avancé, souvent plus de 90 ans.



Il y a deux raisons à cela.  
Primo : La réflexion et la création permanente favorisent la production de nouveaux neurones et multiplient leurs interconnections. (synapses)



Finalement, la mort va vous oublier. 






Secundo : Quand la faucheuse se pointe devant votre porte, il y a toujours un travail à terminer, vous êtes trop occupé. 
Repasse un autre jour; je n’ai pas encore achevé ma dernière création.



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Gérard W.  Aout 2018







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