mercredi 1 août 2018

LE BIZNESS DE LA VIE ET DE LA MORT


N'attendez pas d'être vieux pour rester jeune


Demander à un adolescent, ce qu’il pense de sa vieillesse, de sa retraite et finalement de sa mort, ou essayer de vous rappeler l’époque bénie de votre jeunesse ou l’écoulement du temps n’avait pas prise sur vous. La mort était quelque chose de totalement abstrait, la vieillesse si éloignée qu’elle ne pouvait même pas être envisagée et la retraite… l’antichambre obligatoire pour tous, présage de la fin du voyage, bien aléatoire.
N’ayant aucune conscience que la vie est évanescente, la mort présente à chaque instant, et que le temps de l’insouciance si fugace, la jeunesse prend des risques inconsidérés avec sa vie.
Si la chance, le hasard, ou la sagesse vous a permis d’éviter tous les pièges que la grande faucheuse vous avait tendus, et que vous arriviez malgré tous au début de la 3ème étape, ne croyez pas que vous êtes tiré d’affaire.
Les deux tiers du voyage sont faits, reste la dernière étape, la plus courte, mais la plus périlleuse. Comme dans une course, échouer tout près de l’arrivée est vain, ce qui compte c’est de passer la ligne coûte que coûte. 
Après avoir expérimenté toutes les libertés et même quelquefois franchi la ligne rouge, il va maintenant falloir se libérer même de cette liberté-là, pour en atteindre une autre, la liberté spirituelle qui permet de s’engager sur le chemin du retour, débarrassé de tout bagage superflu
Entrons dans le vif du sujet, c’est-à-dire ce qui est appelé vulgairement "la vieillesse — la retraite — le 3ème âge, voir le 4ème . — bref la fin de vie — les vieux. 




Une vie comporte selon l’ancienne spirale logarithmique de l’ordre de l’univers ; en gros trois étapes :

  1. L’adolescence = 20 ans (de 1 à 20 ans)
  2. L’âge adulte = 40 ans (de 20 à 60 ans)
  3. La vieillesse = 80 ans (de 60 à 140 ans)

Total… ? 140 ans, c’est l’âge naturel biologique que nous pourrions atteindre, si… nous ne faisions pas tout notre possible pour raccourcir ce terme.
À ce propos… les hommes, depuis des millénaires, ont démontré une imagination et une ingéniosité débordantes : exemple en vrac,

Anthropophagies — Sacrifices humains — guerres —  bombe atomique — napalm — génocides — Jeux du cirque — condamnations à mort — bûcher —  pendaison — guillotiné — fusillé — gazé —  chaise électrique — injection létale — accidents automobiles — alcool — drogue – mal bouffe — famines – pollution – suicide.

Comme si cela ne suffisait pas, depuis l’avènement de l’ère industrielle, soit un peu plus d’un siècle, les hommes ont quitté les campagnes par dizaine de millions, pour se concentrer dans d’immenses mégalopoles insalubres et nauséabondes. Là, ils ont rapidement oublié la relation privilégiée qu’ils avaient avec Mère Nature, qui pendant des millénaires leur avait fourni l’essentiel de leurs besoins vitaux. 
Toutes les connaissances des lois de la Nature, qui ont permis à l’espèce humaine de se développer harmonieusement durant plusieurs millions d’années ont totalement disparu, remplacées par une pharmacopée chimique, des substituts alimentaires artificiels et des conseils diététiques absurdes. Des règles de vie en totale contradiction avec la conservation de la vie se sont substituées aux anciennes traditions qui avaient fait leurs preuves sur des milliers d’années en donnant naissance à des peuples infatigables qui créèrent de magnifiques civilisations, dont nous sommes tous les descendants.
Envers et contre tous, la population mondiale continue à croître, elle est de :  

7 572 982 971 personnes mercredi 1er août 2018 à 13 h 51 min et 28 s  

Chaque année, les médias nous rappellent que nous avons encore gagné quelques mois supplémentaires à vivre. 
En 2006 selon les statistiques de l’OMS l’espérance de vie dans les sociétés avancées est de 84 ans pour les femmes et de 76 pour les hommes. La moyenne planétaire est de 65 ans.
Paroles... Paroles... comme dit la chanson ; mensonge, désinformation. Les moyennes d’âge que l’on nous jette en pâture à tout bout de champ sont le résultat de statistiques, c’est-à-dire de données virtuelles, qui ne reflètent aucunement la réalité de la vraie vie. Des statistiques à l’usage exclusif des assureurs, des services fiscaux, du ministère des armées et finalement des pompes funèbres. Ces chiffres n’ont aucune valeur pour monsieur tout le monde, si ce n’est de le rassurer. La vie est un long fleuve qui s’allonge de jour en jour, super ! attendons et payons nos caisses de pension rubis sur l’ongle. 
Facile… qui voudrait entendre un autre discours, que celui-là... lénifiant à souhait, et qui arrange tout le monde... nous — eux : l’industrie pharmaceutique — l’industrie de la santé — l’industrie de la recherche, etc., etc.
Faudra-t-il donc prendre des médicaments pour rester jeune plus longtemps ?

L’approche médicale est une des voies possibles. Mais on peut également décider de modifier nos modes de vie. Ce choix est un peu du même ordre que pour l’obésité. Pour lutter contre le surpoids, on peut se nourrir plus sainement, ou prendre des médicaments. 

Dans l’économie actuelle, il est plus facile de mettre au point de nouveaux médicaments que de rendre les légumes moins chers. Le risque est donc celui d’une médicalisation excessive. 

La planète comptera de plus en plus de seniors. Quels changements de mentalité cela va-t-il impliquer ?





Un centenaire, même en bonne santé, est plus fragile qu’un adulte de vingt ans. L’enjeu essentiel est d’intégrer véritablement les personnes âgées dans la réalité sociale. De la même façon que les cellules de notre corps vivent mieux et plus longtemps quand elles sont solidaires les unes des autres, la qualité du lien social influe fortement sur la qualité de notre vie. On ne se sent jamais bien quand on est seul, oublié de tous.

Or, quel que soit l’âge auquel on deviendra vieux, les problèmes du grand âge, c’est-à-dire principalement le handicap, ne peuvent que survenir. La façon dont notre société intégrera et aidera les personnes âgées dépendantes influera sur la façon dont nos populations vieilliront. Et dans ce domaine, tant pour les personnes âgées que pour les handicapés, la France a beaucoup à faire pour rattraper ses voisins européens. Et il ne faut pas oublier le reste de l’humanité, les pays pauvres de notre planète. De qui nous préoccupons-nous réellement quand nous parlons d’espérance de vie humaine ?

L’immortalité reste-t-elle un mythe ? Peut-on imaginer un homme de 150 ans ?
L’immortalité, c’est extrêmement relatif... Parmi les milliers de gènes que contient l’ organisme, certains ont des effets bénéfiques pendant une période de la vie (le développement, la reproduction), puis néfastes à une période ultérieure (le vieillissement). Mais cet équilibre, on s’en aperçoit de plus en plus, est extraordinairement modifiable. Alors, qui sait ? Le verrou de la transgression que représentait la prolongation de la jeunesse est en train de sauter. Peut-être pourrons-nous un jour repousser les frontières de notre propre mort au-delà de 200 ans. Quitte à transformer en chemin notre identité, et à nous fabriquer de nouvelles mémoires..
Depuis 60 ans, pour la première fois, en Europe, on laisse des vies aller naturellement à terme, plus d’abattoirs géants à ciel ouvert, capables d’avaler des millions de vies d’un seul coup, alors bien sûr on se retrouve avec des vieux en surplus et personne ne sait plus qu’en faire... et puis ils coûtent si cher !
Allons l’armée des vieux et futurs vieux ; allons tous les “génaires” ; sexagénaires —  nonagénaires — centenaires et plus si affinité, ce n’est pas encore le moment du repos éternel, bien que chacun devrait être libre de choisir l’instant de se coucher pour une ultime et dernière fois.
Franchement… vous y croyez vraiment ! arriver comme ça, peinard, à 80 ans simplement parce que les statistiques l’ont dit ; mais regardez autour de vous ce qui ce passe. Actuellement ceux qui sont nés avant les deux guerres mondiales ont 85 ans et plus, ils auront bientôt tous disparu, Paix à leur âme. Mais la grande armée des vieux, ceux qui sont en première ligne maintenant sont nés entre les deux guerres — 1930-1940 —, ce qui leur fait 65 à 75 ans (j’en suis) après ça va être carrément l’invasion le papy-boum qui va ruiner les assurances sociales des pays Occidentaux.
Alors là, deux cas de figure ; où les statistiques disent vrai et dès les années 2015, finies les assurances sociales ; caisses de pension à plat, assurances vieillesse et invalidité coulées, EMS débordés ; misère assurée, maintenant ont meurt chez soi de froid, de faim ou d’ennui.
Deuxième cas de figure pas plus réjouissant ; les papys du baby-boum n’arriveront pas jusque là, ils seront morts avant.... de quoi ? Bon s’il faut énumérer, énumérons.
Toujours selon les statistiques officielles pour les pays occidentaux les principales causes de mortalité sont :
1er cause : les maladies cardio-vasculaires (embolie — infarctus – crise cardiaque –    Obésité — accident vasculaire cérébral.) À égalité avec les cancers (poumons - prostate - seins — côlon - vessie - pancréas.)
2è cause : les maladies mentales et les suicides.
3è cause : les BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) Doctissimo.fr
4è cause : médecins et services médicaux. (maladies iatrogènes, traitements médicaux)
(L’article original est paru dans le Journal American Medical Association Vol 284 July 26, 2000)
Suivent :
Accidents - de la circulation — accidents du travail – violence urbaine.
Maladies digestives : Cancer de l'estomac et des intestins.
Maladies infectieuses : SIDA — tuberculose - légionellose.
Maladies dégénératives : Alzheimer — Kreuzfeld-Jacob — gangrène.
la dernière cause de mortalité, est la mort naturelle ! Partir durant son sommeil, qui ne rêve pas d’une pareille mort... douce. Eh bien à l’heure actuelle seule 1 personne sur 10 000 bénéficie d’un tel privilège.

Si vous êtes toujours en vie à plus de 70 ans, après avoir évité tous les obstacles mortels, mis sur votre route c’est que :
1 ° Vous avez eu un bon jugement au cours de votre vie.
2 ° Vous avez hérité de vos parents une très bonne constitution.   
3 ° Vous n’avez pas abusé de cette énergie vitale reçue à la naissance.
4 ° Vous êtes un homme ou une femme “ bionique “, prolongé de vie artificiellement (organes défaillants remplacés par des greffes ou des organes artificiels)
Ou encore que vous avez eu de la chance, mais ça personnellement je n’y crois pas.




Top model de 80 ans


Selon une étude Canadienne effectuée en 2004 sur 100 000 personnes ; 70 000 décèdent avant 65 ans. Encore un petit effort et plus personne n’arrivera à la retraite.
Voilà la réalité, d’ailleurs confirmée, si vous jetez un regard autour de vous, par la disparition de la plupart de nos proches contemporains. Et n’oublions pas que les personnes nées avant-guerre avaient une bien meilleure constitution que les générations d’après-guerre.
Le plus dur est de vivre jusqu’à 65 ans ? Passé cet âge, les taux de mortalité sont très faibles. Aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Avant 65 ans les décès sont souvent liés à des morts violentes (accidents ou à des comportements à risques, alcool, drogues, sida, tabac, etc). Une explication pourrait être que les personnes les plus sujettes à des comportements à risque décèdent prématurément et que la population restant en vie est "sélectionnée" pour sa bonne santé et davantage épargnée par la suite.
Le seul moyen de connaître le taux de survie réel d’une population donnée, serait de suivre l’évolution de… part exemple ; 1000 personnes nées en 1930 d’après les registres d’état civil d’une grande ville n’ayant pas subi de catastrophe naturelle ni de guerre.
Ce qui nécessite de connaître le lieu et la cause du décès de chaque personne et donc de mener une véritable enquête policière pour tous les cas où une personne est morte dans un autre lieu que son lieu de naissance. Ce qui semble impossible, a posteriori, 70 ans après. Le coût et les difficultés d’une telle opération seraient disproportionnés par rapport à un résultat que personne ne veut véritablement connaître.
L’autre possibilité c’est de mener une opération de recherche en temps réel sur un laps de temps de 100 ans, ce qui nécessite une forte volonté politique pour obtenir la connaissance des résultats… au siècle suivant.
Donc, tenons-nous-en aux sacro-saintes statistiques et autres calculs de probabilité avec tout ce qu’ils ont d’aléatoires et d’inexacts. Comme par exemple la moyenne de vie des aînés en constante augmentation, obtenue parce qu’il y a beaucoup moins d’enfants qui meure en bas âge, et qu’il y a de plus en plus d’aînés dont la vie est prolongée artificiellement, parfois même contre leur gré.
Quelle donnée statistique ne mesurera jamais l’angoisse et la détresse des parents d’un enfant atteint d’une grave maladie.
Quelle échelle ne mesurera jamais la souffrance des malades atteints d’un cancer ou ceux greffés d’un cœur, d’un rein ou d’un foie.
Et les mutilés, quelle qu’en soit la cause, peut-on évaluer le traumatisme de la mémoire du membre perdu.
Faut-il avoir perdu tout respect pour la vie et de celui qui la créée, pour n’en prendre aucun soin et même souvent pour détruire son réceptacle, ce magnifique corps plein de vitalité hérité de nos lointains ancêtres, et transmis de génération en génération depuis des milliers d’années. 
Faut-il avoir soif de vie et crainte de la mort, pour accepter de remplacer dans la douleur, morceau par morceau, comme les pièces mécaniques usées d’une vieille voiture, un corps biologique naturel contre un corps bionique artificiel. 
Le comble de tout, si vous avez échappé à l’ensemble des traumatismes vitaux au cours d’une vie bien remplie, que vos capacités cognitives soient intègres, comme “récompense finale”, vous aurez la “chance” de passer les dernières années de votre vie oublié de tous, conservé en l’état, avec d’autres inconnus dans la même situation, dans un EMS perdu au fin fond d’une banlieue sordide ou dans quelques villages isolés en rase campagne. Réjouissez-vous d’avance de ces dernières vacances.
Ce constat concerne 99 % d’entre nous, à plus ou moins long terme, il faudra en passer par là. Mais pour les 1 % restant, une autre voie s’offre à eux, “ la jeunesse éternelle “  par un art de vivre sain et saint.
Plus vous commencerez tôt, plus cela sera efficace, 40 ans est un bon âge pour se remettre en question, mais même débuter à l’âge de la retraite reste possible, un seul obstacle se dressera devant vous, votre volonté de changement. En prenant de l’âge notre esprit se rigidifie, notre corps aussi d’ailleurs, modifier profondément les habitudes de toute une vie est un véritable challenge. Malheureusement beaucoup vont gentiment se laisser emporter, glisser, dans un processus de dépendance ; à l’aide sociale, à la médecine, aux médicaments, au fauteuil et à la télévision, incapable d’une saine révolte qui remettrait en question leurs statuts de vieillard assistés. 

Voici quelques attitudes qui peuvent nous aider à passer plus harmonieusement du troisième au quatrième âge:

  • Surmonter le mythe de l’ordinateur et du téléphone portable.


  • Rester en rapport avec les autres, en s’intéressant à leur univers.
  • Ne pas croire que notre expérience soit forcément valable aujourd’hui.
  • L’évocation du passé ou de sa santé n’a, bien souvent, d’intérêt que pour soi-même.
  • Éviter que ceux qui viennent vers nous sachent d’avance ce que nous allons leur dire.
  • S’efforcer d’être une valeur ajoutée pour l’autre .
  • Être disponible pour son prochain .
  • Ne pas croire qu’à un certain âge on a droit à la considération générale.
  • Enfin, surtout retrouvez le sens de l’émerveillement devant cette grande aventure qu’est la vie.



En ce qui  me concerne, je n’ai pas d’autre choix que de me passionner pour le futur étant donné que je vais y passer le restant de mes jours.






Un conseil… allez-y, maintenant. Puisque vous lisez cet article, entamer ce processus de renouveau immédiatement. Vous avez la chance d’avoir tous les renseignements à disposition sur mon blog ALERTE.


Pour plus d’information…
Voir mon blog : ALERTE







Prochain article : ON TUE LES VIEUX



Gérard W.  - Aout 2018













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